01 - Articles

Les bières de mon année 2021 – # 1

Dans un registre totalement différent, cet article sera consacré aux bières qui ont marqués ou accompagnés certains des moments les plus importants de mon année 2021. Il ne s’agit sûrement pas des meilleures bières de l’année écoulée mais simplement des bières que j’ai dégusté à certains moments particuliers. On est plus dans la nostalgie dans ce type d’article beaucoup plus personnel. En effet, en aucun cas, il ne s’agit d’un article concurrent à celui des WIDA qui a pour objectif, lui, de classifier, de manière objective, les meilleurs bières de 2021. Ici, on est clairement dans la subjectivité la plus totale. Mais jamais sans raison…

Une magnifique métaphore pour commencer cette année 2021. Un Imperial Stout noir pour symboliser ce mois de janvier sombre. Mais un fruité à la cerise extrêmement agréable comme pour mettre en évidence le joyeux anniversaire (le 12) de ma compagne. Une éclaircie qui a mis un peu de gaieté dans cette période de confinement imposé. Et surtout la dernière bière dégustée avec une personne chère. Difficile de faire plus loin dans la thématique.

Invitant de la famille de ma compagne à dîner, j’avais opté pour le pari de servir de la bière à des personnes pourtant habituées au vin (rouge). Si les premières cartouches (Deus Brut des Flandres, Imperial Biscotti Break, …) ont plu, c’est vraiment cette bière qui a fait mouche. Juste milieu entre la bière et le vin. De l’Ouest de l’Amérique, destination favorite de nos invités comme par hasard. Le début d’une passion pour la bière (?) et, en tout cas, le début d’une relation plus soutenue.

Le match retour. Une invitation à manger qui s’est soldée par une véritable dégustation de craftbeers. De Arpus à Northern Monk en passant par Amager, la qualité était vraiment au rendez-vous. Et nonobstant une avalanche de Stouts, c’est cette bière belge qui a marqué les esprits. Et, surtout, qui a mis en place une véritable adoration pour cette microbrasserie belge, où nous nous sommes d’ailleurs rendu plusieurs fois lors de cette année 2021. Sans mauvais jeu de mot, cette bière-poisson est venu s’inviter à beaucoup d’événements communs et en nombre croissant.

01 - Articles

Classic With A Twist – # 2

Deuxième match dans ce concept mis en place par les brasseries polonaises de Nepomucen et de Funky Fluid. On ne s’éloigne pas vraiment de l’Allemagne dans ce match avec, à nouveau, des saveurs fumées de Rauch…

Le gagnant du match ?

Match difficile ici. On est vraiment sur deux conceptions de la Rauch. Dans le numéro 6, on est sur le basique, on perd un peu en goût ce qu’on gagne en gouleyance. Dans le numéro 7, on gagne des saveurs plus affirmées mais on perd, par contre, sur la drinkability… Difficile de juger de manière objective car, clairement, on est ici plus sur un choix subjectif. Et sur ce plan, je dois admettre que, depuis le départ de cette aventure brassicole, j’ai toujours préféré placer l’équilibre en tête de mes exigences en matière de dégustation.

Rauchmarzen No6

01 - Articles

Le bullshit de Ratebeer – #10

Le dixième article de cette série intarissable où le plus grand site brassicole du monde ne cesse de nous surprendre lorsqu’il s’agit de noter des bières. Comme quoi, à un moment, si on ne fait pas l’effort de déguster et de noter à l’aveugle, on a du mal à ne pas être envoûté par une réputation ou encore une étiquette…

Certes, la Duvel est une bière légendaire. Certes, elle a fondé un genre, celui des Strong Ale belges, bières transparentes comme des Lagers mais au goût costaud, proche des 9-10 d’ABV. Certes, le nom de cette bière est connu dans le monde entier. Mais au-delà de cette réputation, que reste-t-il ? Une bonne bière (peut-être avec un manque d’équilibre dû à des goûts assez éthériques tout de même) qui se laisse déguster sans pour autant que cette expérience soit exceptionnelle. En toute franchise, faite une dégustation à l’aveugle pour voir. Le gars qui donne à la Duvel une notation à plus de 98-99/100, soit il n’a jamais rien vu d’autre, soit il a ouvert les yeux pendant la dégustation.

Si vous suivez de manière assez régulière ce site, vous savez que je n’ai aucun problème envers les styles novateurs de bière et notamment les saveurs qui sortent un peu des sentiers battus. Si c’est bien le cas ici dans cette bière qui se base essentiellement sur le seigle, encore faut-il que cela soit bon. Quod non in species. Désolé de le dire aussi abruptement mais les goûts ne sont pas du tout agréables en bouche. Ce n’est pas facile à boire. Donc de là à dire que la bière intègre sans difficulté le top 50 relatif à sa catégorie, il y a là un pas que je n’oserai pas franchir. Et que les utilisateurs du site (qui notent la bière avec une cotation de 3.5/5) ne franchissent pas non plus apparemment.

Autant être clair, la Hazelnut Brown Nectar n’est pas une mauvaise bière. Ne vous méprenez pas. Elle peut, sans récolter de contestations justifiées, être classée dans une échelle de notation qui s’étend entre le ‘assez bon’ à ‘bon’. La noisette (produit phare de cette Hazelnut Nectar) se sent bien, même si le breuvage reste quand même assez aqueux avec un corps peu affirmé et une fin de bouche qu’on aurait espéré plus costaude. Mais de là à dire qu’il s’agit de la meilleure Brown Ale goûtée ? Parce que lorsqu’on donne une note de 95 en global et de 100/100 en style, c’est un peu ce que l’on fait savoir au consommateur qui n’est peut-être pas au courant de la réalité. Et après, il faut assumer. Ce qui n’est guère possible… Donc, à l’avenir, on déguste et puis on note. Et pas l’inverse en se disant que, comme c’est Rogue, ça ne peut être que du très bon…

01 - Articles

Classic With A Twist – # 1

Dans cette série dédiée à la série Classic With A Twist des brasseries Funky Fluid et Nepomucen, nous allons analyser le match proposé par ces derniers et essayer de trouver un vainqueur, soit le mélange classique, soit celui avec le twist en plus…

Le gagnant du match ?

Bon, si vous avez déjà eu l’occasion de prendre connaissance des analyses qui ont été faites par mes soins sur les deux Rauchbock proposés, vous savez déjà que l’on est pas vraiment en face de grandes bières. Lourdes, fort sirupeuses et parfois indigestes. Nul doute que l’abondance de saveurs, et surtout de fumé, nuit à l’équilibre global des bières proposées. Avantage pour la version « basique » du Rauchbock dans ce match. Si les ajouts de la version Twist sont intéressants, je trouve qu’ils renforcent le caractère écœurant du breuvage. Et ce n’est pas vraiment un point positif…

Double Rauchbock No2

01 - Articles

Le bullshit de Ratebeer – #9

Quand certaines bières raflent des succès d’estime par l’ensemble des sites spécialisés dans la bière, sauf par Ratebeer qui s’évertue à les classer au-dessous de la moyenne arithmétique, il y a des questions à se poser. Surtout qu’en l’espèce, la première et la dernière bière mentionnée dans cet article passe, après des milliers de notes, la barre du 4/5 sur Untapped.

Ce n’est pas parce que la bière vient de Grèce, et encore plus spécifiquement de l’île de Corfou, qu’elle est automatiquement mauvaise. Ce constat, pourtant simple, ne semble pas être une évidence pour le site Ratebeer. Pourtant, on a là une très bonne I2PA avec, à la fois des saveurs affirmées et une drinkability plus que sympathique. Certains, sur des sites peut-être moins connus mais plus objectifs, ont d’ailleurs admis que la bière pouvait prétendre au gratin universel dans le monde des Hazy IPA. Sans pour autant aller jusque là, on peut toutefois soutenir que le breuvage est bon, voire très bon et que la note de 6/100 (en style) donnée ne correspond à rien d’objectivable.

J’ai un peu du mal à comprendre ce bashing gratuit contre la Cuvée des Trolls. Quelqu’un a une explication compréhensible à ce propos ? Parce que, lors de la dégustation de cette bière, j’ai avant tout retenu une Belgian Pale Ale de caractère, avec des arômes d’agrumes marqués et soutenue par un corps robuste. Un breuvage dans la moyenne, et un des rares de la brasserie Dubuisson à pouvoir se boire assez facilement, même si… Quelque chose qui doit se situer dans les alentours de la note 80 sur ce site. Mais clairement pas à 30 ou 40/100. Surtout au vu des notes généreusement données par Ratebeer à des ersatz de Belgian Pale Ale pourtant sans aucune personnalité.

Lorsque des brasseurs annoncent un ABV de 16, généralement, on se retrouve avec une création mal équilibrée qui empeste l’alcool et qui se rapproche plus de la liqueur que de la bière. Curieusement (et heureusement), on n’est pas ici dans ce cas de figure et l’Imperial Stout de Bargain reste et demeure buvable comme toutes les autres bières de cette catégorie Porter & Stout. Ce simple constat suffit à estampiler la bière comme digne d’intérêt. Le fait qu’elle propose des goûts agréables renforce davantage cette conviction. Alors, oui, il faut la déguster calmement en fin de repas plutôt que de la boire cul-sec comme un Lager. Mais comme tout bon Stout costaud en fait. Difficile de comprendre où les brasseurs auraient fautés tant les saveurs, marquées, sont agréables. A moins que cela ne soit au niveau de l’image et du nom de la bière…

01 - Articles

Le bullshit de Ratebeer – #8

Dans la série des notes démesurées grandes accordées à certaines bières qui ne le méritent pourtant pas, on aura l’occasion de revenir sur certaines bières belges (décidément les préférées de Ratebeer) ainsi que sur une classique américaine.

Peut-être que si cette Go To IPA avait été la première bière que je goûte après une décennie de Lagers industriels de bas étage, j’aurais pu considérer qu’il s’agissait d’une des meilleures bières jamais dégustées. Dans la négative, il n’en est rien. Honnêtement, quand je goûte une Session IPA, j’attends deux choses importantes : que ce soit fort drinkable et que l’on sente quand même un houblon aromatique et vivifiant. Là, objectivement, je n’ai ni l’un ni l’autre de manière optimale. Cela reste quand même lourd en bouche pour un ABV de ce type et les goûts n’ont vraiment pas la fraîcheur d’une All Day IPA de Founders par exemple. Encore pour moi une bière qui aurait peut-être eu une meilleure notation le siècle précédent. Mais, ici, dans ce monde brassicole en pleine expansion, difficile de trouver un autre adjectif que moyen.

Autant j’ai beaucoup d’affection pour les bières issues de la petite brasserie dinantaise (la Caracole est une bonne Pale dans mes souvenirs et la Nostradamus une Dark Ale de caractère), autant je trouve que la Saxo est vraiment le vilain petit canard de la gamme. Trop alcoolisée en bouche, trop monolithique dans ses saveurs. Et, finalement, une drinkability aux abonnés absents. Il n’y a vraiment rien dans cette bière qui la distingue d’autres Strong Pale Ale à la belge que l’on pourrait trouver à bas prix dans des magasins hard discount. Alors de là à flirter avec l’excellence au niveau des notations…

La gamme de Saint-Feuillien (brasserie dont je suis peut-être géographiquement le plus près) n’est pas mauvaise. On y trouve des bières pour un peu tous les goûts. Et il faut admettre que les brasseurs ne sont pas de vieux dinosaures peu ouverts à la modernité mais sont, au contraire, capables de quelques fulgurances sympathiques, en témoignent, notamment, leur IPA (une des premières brasseries typiquement belges à se lancer sur ce secteur) ou encore leur collaboration avec les américains de Green Flash. Mais, au-delà de cela, il faut tout de même admettre qu’on reste dans le domaine du B- et qu’aucune de leurs créations ne peut s’enorgueillir d’une renommée de grand cru. Cette version Brune ne change pas la donne. Ce n’est certes pas mauvais à la dégustation mais, jamais, cela ne vaudra les honneurs du 90+.

01 - Articles

Le bullshit de Ratebeer – #7

Une nouvelle série sur les bières qui se retrouvent, ici, avec des notes désespérément basses alors qu’elles présentent pourtant toutes les qualités requises pour prétendre être de bonnes bières, voire même de très bonnes…

Alors, oui, le gars qui s’attendait à une IPA pure et dure, avec du jus de houblon concentré, va être un peu surpris à la dégustation. Mais, pour celui qui sait qu’une Sour IPA risque (comme son nom l’indique d’ailleurs) d’être un peu acide, pas de déception possible. On est sur des fruits frais, de l’acidité et sur une gouleyance assez intéressante pour un ABV de cette ampleur. Du très lourd à ce niveau. Mais, de toute évidence, pas pour tout le monde… Et ce qui est ironique au fond, c’est que, sur le même site Internet, une variante de l’Acid Trip (celle avec l’ananas et la noix de coco sauf erreur) a récolté une note de 98/98 avec un enregistrement dans le top 50. Sauf que, là, on a une note de style de 19/100. Alors qu’il s’agit de la même recette initiale. Visiblement, on aime pas trop les pitayas et les fruits de la passion sur Ratebeer.

En toute objectivité, difficile de trouver une IPA vraiment mauvaise chez les brasseurs danois de Dry & Bitter. La TGSOP n’échappe objectivement pas à la règle. Comme l’ensemble de la série Winter Skies. Donc, difficile de comprendre la note de 15/100 en style donnée par le site. Parce que, niveau style justement, cette bière coche vraiment tous les critères de la NEI2PA : fruits exotiques au nez, corps amer avec des touches résineuses, houblon vivifiant et relative facilité à boire. J’ai vraiment du mal à comprendre à quel moment cette Double IPA aurait manqué de ce qui fait la renommée de son genre.

Bon, je ne vais pas dire que la Ersa est la meilleure New England IPA que j’ai bue de ma vie. Ce serait mentir. Mais, une fois de plus, je ne peux pas dire que je lui ai trouvé des défauts qui rendent sa dégustation rédhibitoire. Loin s’en faut. On est sur des goûts classiques et bien maîtrisés en matière de Hazy IPA. Mix réussi entre fruité exotique et houblonné résineux. Pas grand chose à redire à ce propos. Sauf pour Ratebeer qui estime que cela ne vaut pas plus de 63/100 en général et de 21/100 en style. Sur ledit site, elle est d’ailleurs la moins bien notée de toutes les bières produites par la brasserie Alpha Delta. Ce qui ne manque pas – une fois de plus – d’étonner l’aficionado.

01 - Articles

Le bullshit de Ratebeer – #6

Dans notre sixième numéro de cette fameuse série basée sur les notes fumées du plus grand site brassicole au monde, nous nous attarderons ici sur les bières d’abbaye et/ou trappistes bien souvent ‘overrated’ grâce à leur statut.

Je crois que je n’ai pas bu la même bière que les grosses huiles de notre site Internet préféré. Clairement on est sur de Quadrupel comme on en a déjà bu des centaines. Malt grillé, fruits noirs alcoolisés et sucre candi. Ce n’est pas dégoûtant. Mais, sans être méchant, il n’y a rien d’inédit ni d’exceptionnellement bon dans ce breuvage. Et ce n’est pas parce que cela sort d’une abbaye trappiste que cela mérite un 90+.

Une note de 94/98 alors que les utilisateurs s’arrêtent à une moyenne de 3.67, je crois que vous avez déjà compris le problème. Une fois de plus, l’algorithme éclaté de Ratebeer est pris en défaut. Parce que de, toute évidence, cette Dubbel ne mérite nullement une note de 94+. Comme vous l’aurez constaté à la lecture de la récente review faite sur le site, rien ne permet vraiment de mettre cette création de la brasserie Corsendonk sur un piédestal tant les goûts restent basiques.

Je suis le premier à considérer que la gamme des trappistes de Chimay vaut le détour. Les modèles Bleu (Réserve) et Blanche (Triple) valent vraiment le détour et sont des modèles dans leurs styles respectifs. Mais je suis aussi le premier à considérer que ce n’est pas parce que la bière dispose d’une étiquette ‘Trappiste’ qu’elle peut bénéficier de passe-droits. Honnêtement, hormis Scourmont, Rochefort, Westvleteren et, dans une moindre mesure, Westmalle, les bières trappistes restent des produits basiques. Mais avec un marketing redoutable. Sauf qu’ici, on nous y prend pas… D’ailleurs, en parlent de cette Chimay Première, on ne peut clairement pas dire qu’il s’agit de la Dubbel de l’année. La bière est agréable mais clairement pas exceptionnelle. D’ailleurs, les moines qui la brassent considèrent plus ce breuvage comme une entrée en matière pour les autres bières de la gamme que comme une bière à part entière. Comme quoi…

01 - Articles

Wanderlust 2021 – # 8

Pour clôturer le festival de cette année d’une belle manière, je me propose d’en tirer les conclusions par le biais d’un top et d’un flop…

Le top 3 des brasseries

1 – Jackie O’s

2 – Pohjala

3 – Toten-Hopfen Brahaus

Les brasseurs américains et estoniens ont eu la même (très bonne) idée pour leur venue à ce festival. Se pointer avec au moins deux gros Stouts de classe mondiale. Cela donne une très bonne impression dans les papilles et cela éclipse surtout toutes les autres bières que l’on peut boire dans l’immédiat. Ajoutez à cela d’autres propositions différentes mais toujours intéressantes (respectivement une Wild Ale américaine et une Gose aux fruits) et on a le combo gagnant pour terminer en tête du classement des meilleurs brasseurs du Wanderlust 2021. Pour la brasserie de Toten-Hopfen, pas de gros Stouts mais quatre propositions toutes différentes et ô combien surprenantes. Un Lager aux épices de noodles, une IPA vieillie en fûts de Porto, une grosse IPA houblonnée et une Sour pleine de fruits acides. Nul doute que la gamme attirera sans difficulté le dégustateur lambda.

Le flop 3 des brasseries

1 – La Source Beer Co.

2 – Schneeeule & Analog

3 – Misery Beer Co.

Les deux talentueuses micro-brasseries belges ont clairement loupé leur entrée dans ce festival. Et pour les mêmes raisons : un line-up peu attrayant. Pour la Source, essentiellement car les bières (que ce soit la Meute ou le Silure) étaient déjà connues depuis longtemps et qu’il n’y avait donc pas vraiment de surprise à découvrir. Hormis ces deux classiques pourtant bien connus, on avait le choix entre un Lager et une Wild pas extraordinaire. Pour Misery Beer, le problème était peu ou prou le même. Pas vraiment d’intérêt à aller voir chez eux plutôt que chez un autre brasseur. Quatre IPA différentes mais aucune sans pouvoir d’attraction particulier. Primo, parce que si on aime pas les IPA, on a aucune raison de venir chez eux. Secundo, parce qui si on aime vraiment les IPA, on a envie de tester des modèles plus expérimentaux et plus extrêmes proposés sur le festival. Pareil finalement pour les brasseurs allemands, deux IPA, deux Berliner. Clairement on a oublié de venir avec l’artillerie lourde.

Le top 3 des bières

1 – BA Oro Negro

2 – OO Bowmore BA

3 – Belle Bulle

Le top 3 des bières est constitué de trois créations des deux meilleurs brasseurs de ce festival. L’Oro Negro est vraiment une bombe. Un Stout de puissance nucléaire aux goûts puissants et marqués. La OO Bowmore est une ode aux whiskies de Islay avec ses saveurs affirmées de sel marin et de malt tourbé. Impossible de ne pas être fan. Enfin, la Gose proposée par Pohjala est un concentré de ce qui fait la grandeur de ce style de bière. Fruité naturel, acidulé maîtrisé, gouleyance folle. Rien à redire non plus.

01 - Articles

Wanderlust 2021 – # 7

Et, enfin, pour clôturer notre tour d’horizon de ce festival Wanderlust 2021, nous passerons en revue la brasserie belge Misery, les allemands de Schneeeule & Analog et les Luxembourgeois de Toten-Hopfen…

MISERY BEER CO. (BELGIQUE)

Une brasserie sur laquelle je ne me suis que peu attardé. Pas parce que les bières y sont moins bonnes mais simplement parce que le line-up était moins attractif. Comme quoi, même lors d’un événement avec juste 8 brasseries, il faut penser au marketing.

Concrete Jungle – B

Or transparent. Nez classique de IPA avec un houblon bien maîtrisé. Corps correct avec tenue de bouche appréciable.

SCHNEEEULE & ANALOG (ALLEMAGNE)

Autant je n’ai rien contre les bières un peu plus légères, autant se pointer à un festival de bière avec un line-up contenant deux Berliner Weisse sur quatre propositions, ce n’est pas nécessairement l’idée du siècle. Reste deux IPA fort correctes mais sans folie non plus. Dommage que le consommateur lambda ne puisse pas en savoir plus sur cette brasserie.

Analog Mountain IPA – B

Houblon assez herbeux. Bouche herbacée. Ne sonne pas comme toutes les autres IPA du moment mais n’est pas non plus incroyable.

Analog NEIPA – B-

Couleur ambre foncée. Les houblons sonnent le fruité exotique assez amer. Le breuvage est gouleyant (c’est la principale qualité de cette bière) mais sonne, somme toute, assez basique. On a l’impression d’en avoir déjà bu des dizaines du même genre.

TOTEN-HOPFEN BRAUHAUS (LUXEMBOURG)

Agréablement surpris par cette brasserie luxembourgeoise que je ne connaissais pas jusque là. Les gars sont venus avec des créations de caractère et c’est un point positif à souligner.

Poc # 4 – Tawny Porto BA Bloody Vlad – B

Couleur rouge prononcé. Le Porto barriqué est aisément perceptible. Sans surprise, le corps est vineux à souhait. Dommage que le côté IPA soit un peu mis sur le côté.

Damn, You’re Majestic – B

Une IPA de caractère. Corps un peu sirupeux avec un houblon fort amer. Peut-être pas drinkable comme il faut mais en tout cas pleine de goût.

Neotropical – A-

Cocktail de fruits au nez. Acide mais pas trop. Vraiment un fort goût de fruits façon dessert. L’acidulé est sympathique mais pas écrasant grâce au rôle joué par le fruité.