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Wanderlust 2022 – # 2

Second et dernier article concernant le festival de ce septembre. Après avoir fait le tour des brasseurs présents et avoir tenté de les classer objectivement en fonction du line-up qu’ils proposaient, on va essayer de faire pareil avec les bières qui étaient présentes. Vous trouverez donc dans cet article le top 5 des meilleures choses de ce festival et aussi celui des pires choses. Enjoy…

Le top 5 du festival

5 – Las Ketchup et Golden Sour

Objectivement, on est peut-être pas dans les meilleures bières dégustées lors de ce festival, mais clairement ce type d’originalité fait du bien. C’est ce genre d’OVNI qui peut rafler la médaille d’or de la meilleure création du festival pour peu que l’harmonie soit au rendez-vous (ce qui n’était peut-être pas le cas ici).

4 – La Yaki herbacée

Autant j’adore les Hazy IPA, autant j’ai l’honnêteté d’admettre que le genre est omniprésent. On dirait vraiment que les gens ne savent plus faire que de l’IPA aux goûts exotiques et résineux. Alors, quel plaisir de temps en temps de retrouver des bières de cette catégorie plus herbacées et plus traditionnelles.

3 – Resist ou la bière anti-russe

Je ne m’attendais peut-être pas à retrouver un hommage à l’Ukraine au cours de ce festival. J’étais un peu naïf tant ce thème est devenu le sujet de prédilection de bon nombre de personnes, et notamment de brasseurs. Loin de se limiter à un slogan politique, ce Pastry Stout est bien amené, à des saveurs intéressantes et se laisse déguster. Du bon à ce niveau-là. Comme l’était assurément le line-up de la brasserie hôte.

2 – Les IPAs de Basqueland

Honnêtement, je n’ai eu aucune déception sur le stand de Basqueland. Si le Stout n’était assurément pas le meilleur que j’ai bu de ma vie, il était plus que correct. Quant aux IPAs, elles étaient toutes de très grande qualité, ce qui fait évidemment plaisir.

1 – La Mash Test Yummies BA

On en a déjà parlé mais sans conteste la bière du festival. Sa description est donnée dans la fiche notation qui est arrivée la semaine précédente sur le site mais, encore une fois, il n’y a absolument pas eu de débat au sein de la rédaction quand il a fallu élire la meilleure création du weekend.

Le flop 5 du festival

5 – Igor ou le barrel-aged sans saveurs

Kaapse est une très bonne brasserie et elle a été amenée dans le passé à produire de très grosses cartouches. Difficile de ne pas être impatient quand cette dernière annonce qu’elle va sortir une version améliorée de son Stout, le Igor. D’autant plus que la fermentation en fûts se fera dans une série de grands whiskies et même de Cognac. Et, finalement, quelle déception. Le barrel-aged n’amène rien ou pas grand chose et la plus-value est presque nulle.

4 – Les bières du dimanche

Ce n’est pas vraiment une bière en particulier qui fait l’objet de cette entrée dans le classement mais plutôt une pratique un peu inhabituelle qui est née à partir de cette édition : proposer des bières exclusives à un jour. L’idée est peut-être intéressant sur le papier mais elle s’avère vite frustrante puisque bien souvent il est impossible pour le consommateur normal de bloquer 2 jours sur le weekend tout ça pour goûter deux ou trois bières qui ne sont disponibles que le dimanche, ou vice-versa. Mettez toutes les bières à la carte pour les deux jours et ce sera plus simple.

3 – La Tripel à la bretonne

Je n’ai honnêtement aucun problème lorsqu’un brasseur décide de remixer un style déjà existant en y apportant un petit twist. Sauf erreur, c’était le but de cette Ouache, annoncée comme une Triple façon Bretagne. Encore faut-il que le résultat final soit bon, ce qui n’était visiblement pas le cas en l’espèce.

2 – Les Lagers basiques à la carte

Honnêtement, qui a envie de boire une pils à un festival sur la bière artisanale ? Personne, ou presque. Même si les créations des brasseurs invités sont généralement plus attractives que les Lagers de bas étage que l’on peut trouver dans les supermarchés, le problème reste le même. Au prix du ticket d’entrée et du nombre restreint de bières que l’on peut goûter avec, il faudrait être idiot pour gaspiller un jeton de la sorte.

1 – Un spot pour du cidre

J’aime bien le cidre. Qu’on ne s’y trompe pas, je n’ai absolument rien contre cette boisson qui mérite bien évidemment ses lettres de noblesse. Cependant, j’ai un peu du mal à comprendre pourquoi on a bloqué une place pour un vendeur de cidre à la place d’un autre brasseur… Puis, soyons clair, quel est l’intérêt pour un zythologue d’aller boire du cidre à un festival sur la bière ? Il n’y a pas de festival pour le cidre ailleurs ?

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Wanderlust 2022 – # 1

Pour cette édition de 2022, et malgré le temps pluvieux, la brasserie du BBP avait une fois de plus mis les petits plats dans les grands en invitant pas moins de 11 brasseries et un créateur de cidre à son festival. Outre les impressions concernent les bières dégustées que vous avez pu lire dans les articles précédents, on va essayer de réaliser ici un top des meilleurs brasseries présentes sur ce Wanderlust…

Le top des brasseries

13 – Hoppebrau

Un line-up de 4 bières avec deux Lagers, c’est pas vraiment la meilleure chose à faire à un festival de la craftbeer où la qualité est omniprésente. Ajoutez à cela deux IPA qui n’incitent pas vraiment à la consommation et vous avez là la moins bonne proposition de ce festival de la bière.

12 – La Dilletante

11 – Duration Brewing

Même problème pour les deux brasseries citées ci-avant. Un line-up peu intéressant pour les français avec deux IPA d’intérêt limité et un Lager. Seule la Triple façon Bretagne sortait du lot… pour un résultat peu convaincant que l’on connaît déjà par la lecture des analyses du site. Un Lager, une Saison bof, une Pale Ale peu intéressante et une des moins bonnes IPA de la brasserie pour les anglais de Duration. Si l’ensemble reste plus correct que les français, on est d’autant plus déçu que la brasserie a normalement l’habitude de proposer de très bonnes créations.

10 – La Jungle

9 – Wildflower

Malheureusement pour ces brasseurs (et c’est peut-être une conséquence des propositions faites en termes de line-up), je n’ai goûté sur ce festival qu’une seule de leurs créations. Une Wild Ale intéressante mais sans grande folie. Ce qui explique la position de leurs brasseries respectives dans ce top.

8 – Birra Dell’Eremo

7 – Brasserie du Borinage

6 – Kaapse Brouwers

Situation plus ou moins identique pour ces trois brasseries. De bonnes bières, parfois dans le haut du panier, mais aussi de moins bonnes. Les italiens nous ont ainsi proposé une bonne IPA herbacée mais aussi une Tripel médiocre. Le Borinage a, lui, eu la très bonne idée de nous faire découvrir une très médiatique Ketchup Sour (qui a attiré l’œil de nombreuses personnes sur place) mais ne l’a accompagné que de deux Pils et d’une Urine déjà bien implantée en Belgique. Enfin, Kaapse, malgré un Stout costaud, n’a proposé que des IPA aux qualités discutables. Dommage.

5 – BBP Dansaert

4 – Brussels Beer Project

Pari réussi pour le Brussels Beer Project et sa filiale Dansaert. Si cette dernière a mis en avant des créations acidulées généralement bien réalisées et plutôt avant-gardistes, la maison mère a rendu une copie plus que correcte. Une line-up varié composé d’une Pale Ale aux fruits, une IPA, une Gose fruitée et un Imperial Stout aux accents politiquement correct. Du très bon à ce niveau-là.

3 – Basqueland Brewing Company

Quasiment à égalité avec le BBP, les brasseurs de Basqueland ont apporté ce qu’ils faisaient de mieux : des IPA. Difficile de leur reprocher quoi que ce soit sur ce point tant les propositions étaient de bonne fracture. Et pour ceux qui n’aiment pas les bières houblonnées, un Imperial Stout plus que correct était ajouté sur le line-up.

2 – Browar Pinta

Cela fait plusieurs fois qu’on le répète sur ce blog mais la scène brassicole polonaise est sans aucun doute une des plus innovantes d’Europe. Et Pinta le prouve à nouveau en raflant la médaille d’argent à ce festival. Deux IPA, une black et une Cold. Une Sour fruitée et plus légère pour les palais enclins à quelque chose de drinkable. Et, enfin, un Pastry Stout pour les zythologues les plus endurcis. Que demander de plus ?

1 – To Ol

Sans doute la brasserie la plus ancienne en termes d’activité. Et grand vainqueur de ce festival en termes de line-up. Et pour cause la présence d’un Imperial Stout de qualité mondiale noté à plus de 4,2 sur untappd. Clairement, les brasseurs danois ont compris comment rafler les honneurs des consommateurs sur un festival de craftbeers. Ajoutez à cela deux IPA et une Wild Ale plus que sympathique et il n’en faut pas plus pour rafler une médaille d’or à un festival de qualité tout de même moindre que celui de 2021.

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Le top de 2013

On revient un peu dans le passé en mettant en avant le top des bières qui avait été établi courant de l’année 2013, soit il y a près de dix années…

10.

9.

8.

7.

6.

5.

4.

Les gros standards américains de l’époque sont à l’honneur dans ce top relatif à l’année 2013. On retrouve ainsi les Imperial Stout de Clown Shoes (excellente brasserie au demeurant) et les IPAs de Anchorage, To Ol et Dark Horse. Le lecteur attentif notera que ces brasseries (hormis la dernière) sont toujours autant à la page et continuent, après plus de dix années, à fournir de grosses cartouches au monde brassicole moderne, ce qui est vraiment impressionnant.

3.

2.

1.

Pas vraiment de fausse note dans ce top du passé. Et même si ces trois bières n’auraient certainement pas leur place à l’heure actuelle sur un podium, elles n’en restent pas moins d’excellente qualité. La Crème brûlée est sans conteste un souvenir impérissable dans mon parcours d’aficionado de la bière puisqu’il s’agit d’un des premiers Pastry Stout capable de restranscrire parfaitement les saveurs d’un dessert. La Hercules est, elle, une IPA de grande classe. On n’était pas encore sur des NEIPA aux houblons aromatiques et résineux mais l’amertume était tout de même bien présente, et de qualité. Comme presque toutes les bières de Great Divide, une des premières brasseries à exporter sa gamme en Belgique. Enfin, grand vainqueur, une création de Founders qui est habitué depuis des années à venir titiller les grandes marches de ce type de classement. Pas de folie au niveau du goût mais un équilibre incroyable, une fois de plus.

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Le bullshit de Ratebeer – #13

Un dernier article consacré aux notations sur Ratebeer et qui portera cette fois-ci sur les créations de la brasserie polonaise Hopito.

Ce qui est particulier sur cette cotation de bière, c’est l’écart entre la note générale et la note de style. En résumé, globalement la bière est pas mauvaise mais le style est dégoûtant. J’ai un peu de mal à comprendre. Autant je ne suis pas là pour dire que les produits de Hopito sont fabuleux, autant dire que le style est au ras des pâquerettes me semble être une aberration profonde.

Encore un gap. On a de nouveau un écart énorme entre la note globale et de style. Si je peux comprendre cette particularité lorsque la bière est bonne mais s’éloigne (en goût notamment) de l’archétype auquel elle est sensée appartenir, j’ai beaucoup plus de mal lorsque cela n’est pas le cas. Sans être pour autant qualifiée d’outstanding, la Alien City est une Hazy IPA de qualité qui respecte, dans leur globalité, les traceurs du style. A ne rien y comprendre…

Ici le consensus de Ratebeer est plus affirmé : la bière n’est pas bonne. Ce qui est un peu particulier lorsque l’on sait que le breuvage coche objectivement tous les critères de la Session IPA. Nez aromatique, corps avec du goût et de l’amertume de houblon mais aussi drinkability intéressante et de qualité. Difficile de savoir ce qu’il faut de plus. Alors, certes, les goûts et les couleurs, ça reste subjectif et nul doute que certaines personnes trouveront ce breuvage très bon quand d’autres diront qu’il est juste bon. Pas de problème. Mais d’aucun (s’il s’y connait un minimum en culture brassicole) ne dira que la bière ne vaut pas un 50/100.

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Le bullshit de Ratebeer – #12

Cette fois-ci, nous allons nous attarder sur quelques bières aux notes généreusement octroyées par Ratebeer. Des bières qui, bien souvent, restent sympathiques mais loin d’être fantastiques. A croire que sur Ratebeer, on se complaise facilement dans la médiocrité.

Premier exemple, la fameuse Gulden Draak. Si on met de côté l’histoire de cette bière et la symbolique qu’elle représente, peut-on objectivement dire que ce breuvage représente la quintessence du style Belgian Dark Ale ? Bien sûr que non. Et, pourtant, c’est ce que cette note arbitraire de 98/100 laisse penser au consommateur lambda. Alors, oui, la Gulden Draak n’est clairement pas mauvaise mais ce n’est pas ce qui se fait de mieux dans le style, loin s’en faut…

Je veux bien admettre que c’est agréable lorsque l’on déguste une IPA de sentir du houblon amer. Le goût est évidemment un facteur important pour noter une bière. Mais l’équilibre aussi. Ici, on vraiment l’impression qu’on a oublié ce paramètre. Corps sirupeux, goût éthérique et drinkability moyenne sont autant de caractéristiques qui excluent définitivement cette bière du club des 90+. Mais pas pour Ratebeer. La bière est forte, elle est amère, c’est bon pour eux.

Bon, la bière n’est pas notée à plus de 90 sur Ratebeer mais on s’y approche tout de même. Et pour un breuvage dépassé, c’est beaucoup trop généreux. Autant la bière a peut-être représenté un temps la nouvelle vague d’IPA aux États-Unis, autant, depuis le rachat par Heineken, la bière ne vaut plus grand chose. Je ne peux que vous renvoyer à ce propos sur l’article que j’ai fait récemment sur cette bière qui est devenue, malgré elle, un produit formaté sans personnalité.

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Classic With A Twist – # 3

Nouveau match pour ce concept polonais qui perd un peu en souffle pour cause de bières malheureusement médiocres. Peut-être ce match-up pourrait-il relever le niveau ?

Le gagnant du match ?

Encore une fois, on a droit au modèle classique confronté à une version plus sucrée, dopée à la vanille et au sirop d’érable (décidément l’achat de ce condiment est bien rentabilisé chez nos brasseurs polonais préférés). De manière purement subjective, j’ai un petit faible pour la version améliorée qui regorge de plus de saveurs que sa version classique. Même si le risque que la dégustation soit trop écœurante pour être terminée, l’ajout de saveurs sucrées et sirupeuses à un corps de citrouille présente, à mon sens, plus d’intérêt qu’une version classique.

Pumpkin Ale No9

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Le bullshit de Ratebeer – #11

Pour cette année 2020, je suis fier d’annoncer le retour de cette série d’articles consacrée aux notations (souvent farfelues) que l’on peut retrouver sur le site Ratebeer. Dans cette épisode, on s’attardera aux notes anormalement basses données à certaines bières un peu moins connues.

Le nom de la bière et la brasserie doivent y être pour quelque chose. En effet, même si elle vient de Norvège, les brasseurs de Krecher n’ont pas vraiment remporté de succès populaire au niveau européen. Et cela se ressent dans les notes de Ratebeer. Parce qu’on a pourtant là une Sour de qualité avec des fruits de la passion et de la mangue en abondance. Le mélange marche très bien, les saveurs sont naturelles et le tout est extrêmement gouleyant. Que faut-il de plus ?

Je ne dis pas que la Kwak Blonde est nécessairement une (très) bonne bière. Attention. Je dis juste que si le breuvage est sans conteste moins bon que sa grande sœur, ce n’est pas pour autant qu’il est exécrable. En fait, de manière objective, il faut admettre qu’on a ici affaire à une Pale Ale à la belge moyenne comme il en existe une ribambelle. C’est un fait. Le seul problème c’est que si ce type de bière oscille logiquement entre le 75 et le 80 sur whatidrink, les notes varient, elles, de 20 à 100/100 sur Ratebeer, ce qui est beaucoup moins objectif.

Alors ici j’ai tout le mal du monde pour comprendre la notation. 35/100 en global et 9/100 en style. Ce sont des notes moins élevées que des étrons comme la Floris Chocolat ou la Kriek Xtra. Certes, cette Farm Fresh n’est certainement pas la meilleure bière que vous boirez de cette année mais ça n’en reste pas moins un produit qualitatif avec une amertume de qualité et des houblons intéressants. Nullement une bouse qui ne mérite pas d’être bue, comme le suggère (à tort) Ratebeer.

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Les bières de mon année 2021 – # 4

L’année 2021 a été une année un peu particulière à bien des égards. Ainsi, cette bière s’est retrouvée associée à un événement un peu particulier et surtout inattendu pour son destinataire. Je parle évidemment de ma demande en mariage. Et que trouver de mieux pour symboliser un engagement longue durée qu’une bière dont le nom est : An Eternity ? Sur ce coup, il faut être honnête, pas vraiment de hasard, le breuvage (à la dénomination si approprié) était prévu pour cette soirée inédite. Un peu acide et un peu fruitée, une Farmhouse résolument jeune. Comme si les années n’avaient pas d’emprise…

Parti en fin d’année pour des vacances dans le Tyrol autrichien, je dois concéder avoir passé plus de temps au final en Italie qu’en Autriche. Et au fil de mes nombreuses excursions et dégustations de bière, j’ai été surpris de trouver dans des supermarchés lambda les dernières créations du Baladin, cachés derrière des Lagers industriels sans goût. Cette brasserie (qui a été une des premières en Italie à se lancer dans la craftbeer) est une de celles que j’ai le plus activement suivi et représente, symboliquement, beaucoup dans cette quête brassicole que j’ai entreprise. Quelle plaisir de pouvoir l’associer à ces vacances. Et plus particulièrement à ce réveillon de Saint-Sylvestre 2021. POP pour une fête de fin d’année, ça sonne plutôt bien.

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Les bières de mon année 2021 – # 3

Certainement pas la meilleure des bières dégustée cette année, loin s’en faut. Pour être honnête, je crois même que c’est la plus mauvaise de cet article. Mais celle qui a accompagné mes vacances cet été au Portugal. Et quelle sensation ! Enfin, un retour aux vacances à l’étranger après une année 2020 vierge à ce niveau-là. Et même si tout n’a pas été parfait à cause des mesures sanitaires tout de même contraignantes, cette bière symbolise un périple au soleil amplement mérité. Plus particulièrement, elle accompagne un instant suspendu dans le temps : une excursion dans la nature sauvage de l’Algarve sous un soleil de plomb où elle a parfaitement rempli son rôle premier : étancher ma soif.

Pas besoin d’en faire plus que nécessaire. Si vous suivez ce blog depuis un petit temps, vous avez certainement lu le long article que j’ai consacré au festival Wanderlust. Partant, vous n’êtes pas sans ignorer que le Stout des américains de Jackie O’s m’a tapé dans l’oeil et pas qu’un peu. Clairement la bière de ce festival, festival qui aura fait du bien au monde brassicole belge durant cette morose année 2021.

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Les bières de mon année 2021 – # 2

Quel meilleur choix pour représenter cet Euro 2020-2021 que trois bières de couleur noire-jaune-rouge ? Sans aucune arrière-pensée, j’ai dégusté ces trois bières représentant les couleurs de notre drapeau national lors du premier match de notre équipe nationale. Et quelle surprise de constater que ces trois bières provenaient toutes les trois de Funky Fluid, soit une des brasseries européennes les plus impliquées dans cette compétition, ayant d’ailleurs à cet effet sorti une gamme pour chacune des équipes nationales y participant. Clairement trois bières qui me font directement penser à cette compétition passée. Que dire de plus ?

Dégustée à l’occasion de notre troisième achat immobilier, cette bière est clairement de nature à symboliser la pérennité de notre parcours de vie. Le parallèle avec le chêne, grand arbre massif, est intéressant et fort évocateur. La bière est forte mais facile à boire, la preuve que les choses doivent se faire en douceur et non dans la douleur. Peut-être pas la meilleure des créations de cette brasserie suédoise pour le moins étonnante mais sans doute la plus appropriée à ce moment à marquer d’une pierre blanche.