Couleur noire foncée. On est sur des arômes costauds de liqueur de café et de malt torréfié. La bouche est assez alcoolisée, sirupeuse. On est sur du Kahlua, sur de la liqueur de café. Et même si la puissance et le caractère sont là, on manque vraiment d’équilibre global sur l’ensemble de ce breuvage. Dommage car il y avait moyen de faire mieux sur ce coup.
Peut-être est-ce dû au fait que la bière a été servie à la pression, mais je n’ai pas du tout perçu les arômes de brandy au nez. On est plutôt sur des arômes de malt torréfié et de café doux. Beaucoup plus léger que ce à quoi je m’attendais. La bouche est vraiment sur le malt torréfié. Rien de plus. Cette sensation de pain noir brûlé perdure très longtemps dans le palais mais elle est bien seule dans ce Stout qui pouvait offrir plus.
La maturation en fûts de Bourbon est directement perceptible au nez. On y perçoit ainsi des arômes très agréables de whisky sucré. L’ensemble rappelle, avec cette odeur de café froid, un peu les petits déjeuners copieux du dimanche matin. La bouche est dans l’harmonie. Malgré le taux d’alcool qui s’élève à 14 %, la cohérence est de mise et les saveurs ne sont pas indigestes, loin s’en faut. On est sur des goûts affirmés de café noir. Ce n’est pas écrasant, pas dominant et même s’il s’agit de la saveur principale, elle se marie extrêmement bien avec les saveurs de Bourbon et de malt torréfié. Difficile de trouver un équilibre plus juste que dans le présent breuvage. Typiquement le genre de stout au café qui ravira également les gens allergiques au café. Du très très bon à ce niveau-là.
Couleur noire avec mousse légère. La maturation en fûts de Bourbon amène une complexité particulière et un nez caractéristique de ce type de breuvage. On sent ainsi le caramel, la noix de pécan et un genre de mélasse alcoolisée. La bouche est costaud mais pas lourde pour autant. On est sur du dessert vanillé bien goutu en bouche. On ressent le bonbon butterscotch ainsi que la confiture de lait. Les goûts sont régressifs à souhait. Malgré un ABV puissant, la dégustation se fait sans anicroche. On déguste avec plaisir ce dessert liquide parfaitement équilibré. Un petit côté sirupeux sur la finale vient titiller le palais lors de la dégustation. Mais la fin de bouche laisse plutôt une sensation de dessert d’enfance oublié qui ravivera peut-être des souvenirs…
Couleur noire avec belle mousse brunâtre. Odeurs de café noir. Rien à redire à ce niveau-là. L’ensemble est bien exécuté et le mzrc de café est bien perceptible. La bouche est sympathique avec des relents malt torréfié et de café froid. Les saveurs tiennent dans le palais et procurent une longueur de bouche savoureuse. On retrouve aussi dans ce breuvage une drinkability intéressante et un équilibre impressionnant. Il ne révolutionnera certes pas le genre mais est sans défaut manifeste.
On est sur une couleur noire et une mousse brunâtre propre aux Stouts. Le nez est riche en malt torréfié et en café noir. La bouche ne surprend : elle est sur les mêmes thèmes, de café noir et de malt bien torréfié. La caféine est bien présente sans être écrasante. Le bière respecte tous les traceurs du Stout impérial mais sans pour autant les sublimer.
Couleur noire foncée. Arômes costauds de whiskey froid assez terreux. On sent également des traces de cacao. On est indubitablement dans le végétal. Le whiskey sec vint titiller les papilles gustatives dès l’entrée en bouche. On se retrouve rapidement sur une bouche très costaude avec des goûts de liqueur de whiskey et de chocolat noir puissant. Traces dans le palais de cacao fourré. Également traces de Madère bien fermenté. On est sur un mélange roche de saveurs. La persistance des saveurs est incroyable. La fin de bouche est puissante et offre une longueur (sur un whiskey hors-Ecosse mais très correct) impressionnante.
Couleur noire aux reflets bruns prononcés. On sent le côté liquoreux au simple regard. Le café noir est perceptible au nez. Il est puissant et bien racé façon liqueur Kalhua. La bouche est sucrée, très sucrée. L’ajout de sirop d’érable amène un déséquilibre évident avec les goûts classiques du Rye Porter. On est beaucoup trop dans le sirupeux. Et c’est dommage car les saveurs costaudes de café et de liqueur étaient intéressantes et persistantes en bouche. Mais le manque d’équilibre et le curseur trop prononcé de glucose rendent la dégustation difficile.
Couleur noire foncée. Les effluves nasales sont celles caractéristiques du Stout impérial. Elles sont corsées et envoûtantes. La bouche est classique, portée sur un malt torréfié un peu piquant, un peu caféiné. On est dans les codes traditionnels du Stout puissant et aucune fausse note n’est décelée. Quelques touches de malt noir et de chocolat liquide un peu sirupeux ci et là. Un équilibre assez correct et une dégustation de qualité.
Porter Baltique Grande Cuvée Édition Spéciale 2023 – Les Trois Mousquetaires
(Porter – Imperial Baltic)
Il s’agit ici d’une version du Porter Baltique qui aurait été affinée en fûts de Bourbon et de Brandy. La moindre des choses qu’on pourrait dire, c’est que cette maturation n’amène pas vraiment grand-chose au résultat final. Si on perçoit des notes plus enrobées au nez (maturation en fûts de whiskey), on goûte surtout un corps un peu plus chargé qui vient toucher à l’équilibre général de la bière. Le corps reste sur un mix agréable entre chocolat liquoreux et malt torréfié. C’est bien amené, les saveurs sont là et la dégustation est plus que agréable.