Malgré le packaging super agréable et résolument moderne, la bière ne s’éloigne jamais du lager de bas étage. Saveurs nasales peu sympathiques où le malt artificiel vient pointer le bout de son nez. Bouche fort aqueuse avec cette désagréable sensation un peu piquante dans le palais. Rien de mémorable finalement.
Bon, on va pas se mentir, les arômes de fruits rouges ne sont pas du tout naturels et on sent vraiment le sirop au nez. La bouche est tout aussi artifielle, on dirait un mix entre une bière sans alcool et un Teisseire à la grenadine. Reste l’absence de goût désagréable (voire de goût tout court en fait) qui facilite un peu la dégustation.
Du Lager commercial basique. Nez pétillant avec légères touches de malt. Pour le reste, on est sur du très aqueux. Alors, c’est sympathique quand il fait plus de 35 degrés (comme c’est le cas en été au Portugal, où la bière est produite) mais au-delà, on reste tout de même sur le bas de gamme.
Sagres Branca – Sociedade Central de Cervejas e Bebidas
(Lager – Pilsner Other)
Le Lager industriel dans toute sa splendeur. Alors, certes, c’est rafraîchissant quand il faut chaud mais il ne faut pas s’attendre à autre chose. Ni encore moins à des saveurs. La bouche est extrêmement aqueuse avec un arrière-goût à la fois un peu sale et un peu métallique. C’est pas vraiment ici que l’on va tomber sur des saveurs inédites de houblon…
Une version un peu dispensable de la fameuse Leffe de AB InBev puisqu’elle ne présente finalement qu’une variation de 1,5 ABV avec la première. On dirait vraiment qu’on a fait le nettoyage des fonds de cuve chez le brasseur et qu’on en a tiré une boisson. Les saveurs à la fois enrobées et artificielles de la Leffe sont bien présentes mais en moins prononcées. L’avantage, c’est que l’on est moins incommodés par des goûts peu agréables car ils sont plus diffusés. Le désavantage c’est que l’on a, à nouveau, une bière sans intérêt.
Asahi Super Dry – Asahi Breweries (Lager – Japanese Rice)
De couleur jaune clair transparent, la bière n’offre que peu d’effluves olfactives. En bouche, impossible de ne pas souligner l’absence de saveurs marquées et l’omniprésence de l’aqueux. Quelques touches un peu enrobées rappellant fugitivement le riz. Pas de fin de bouche, pas de prolongement d’un quelconque plaisir.
Desperados – Heineken France (Lager – American Flavored)
Difficile de considérer ce breuvage comme une véritable bière. On est vraiment plus face à du soda-pop qu’autre chose. L’ajout de Tequila sonne vraiment artificiel. Il est évident qu’il s’agit de saveurs chimiques ajoutées plutôt que de la fameuse eau de vie mexicaine. Le reste est composé de Lager américain industriel avec une fin de bouche un peu piquante. Alors, okay, pour les soirées entre amis, ça passe mais clairement pas si on est à la recherche de saveurs véritables…
Ichnusa Non Filtrata – Ichnusa (Lager – Kellerbier)
Malt et céréales légères au nez. La bouche est loin d’être fantastique. On est sur du Lager relativement aqueux avec néanmoins une touche un peu plus sirupeuse d’orge. Cela donne un corps un peu plus consistant qu’à l’habitude. Un Lager sarde loin d’être fantastique.
Que dire de plus sur cette bière célèbre qui n’aurait pas déjà été dit ? Alors, oui, elle est facile à boire mais au-delà, comment ignorer son corps aqueux, ses saveurs inexistantes et son absence de goût ? On est sur quelque chose d’extrêmement insipide et qui ne fait clairement pas la part belle au goût. Difficile dans ces conditions de viser à plus de considération.
5-Alarm Chili Beer – Hoppin’ Frog Brewery (Flavored – Chili)
Couleur brune aux reflets rougeâtres. Pas de mousse ou presque. Des épices au nez, cumin et cannelle dans un premier temps, Tabasco dans un second. Ça sent clairement le piquant. Mais sans aucune comparaison avec ce qui va suivre. Après un léger goût de malt grillé, c’est le piment puissant qui s’incruste dans la dégustation. On est sur des piments rouges costauds qui collent à la bouche très longtemps après la dernière gorgée. C’est du feu liquide. Ça arrache littéralement la bouche. Les papilles gustatives sont détruites. Et ça continue toujours à chauffer en bouche. Et à faire mal à l’estomac. Sans rire. Impossible de terminer la bouteille, même à deux… On évite la note minimale parce que le but recherché est atteint : les gars ont quand même réussi à faire la bière la plus pimentée de tous les temps…